Listes d’intérêts : la nouvelle fonctionnalité Facebook !
Dévoilée il y a quelques jours, la nouvelle fonctionnalité de Facebook a déjà fait couler beaucoup d’encre. Qu’est ce que cela va changer pour les utilisateurs et pour les entreprises ?
Le principe de cette nouvelle fonctionnalité est dans l’air du temps : faire de la curation sur Facebook, en créant des flux d’actualités spécifiques en fonction des centres d’intérêts, regroupés en listes pré-définies par l’internaute.
Autrement dit, l’utilisateur va pouvoir suivre des pages, des groupes ou des personnes au sein d’une même liste d’intérêts, en fonction d’un sujet qui lui tient à coeur. Plus besoin de liker une page pour en suivre l’actualité dans un flux spécifique, même si les suggestions de Facebook au moment de constituer les listes mettent en avant les pages déjà likées. Cette fonctionnalité évite donc à l’internaute de faire ensuite l’objet d’un ciblage publicitaire trop important.
Pour le moment, seuls les membres de Facebook peuvent créer des listes d’intérêts, pour les pages, il faudra patienter.
Facebook s’est clairement inspiré de Twitter ou Google+ pour créer ses listes d’intérêts, que les internautes pourront définir comme publiques ou privées en fonction de leurs paramètres de confidentialité. Cette évolution importante est cohérente avec la personnalisation toujours plus poussée de l’expérience utilisateur recherchée par Facebook : Après la Timeline sensée personnaliser l’utilisation en constituant un journal de bord de l’internaute, Facebook introduit donc la personnalisation du flux d’actualité.
Difficile pour l’instant de dire comment les marques pourront tirer partie de cette évolution de facebook, d’autant qu’une inconnue subsiste : Après le passage en mode Timeline des profils personnels et des pages (souvent rejeté au profit de l’ancien design, comme à chaque changement majeur de Facebook), combien d’internautes utiliseront cette fonction de listes d’intérêts ? En effet, si le succès était au rendez-vous pour cette nouvelle fonctionnalité, les habitudes de navigation des internautes en seraient modifiées et par conséquent les marques devraient s’y adapter.